Le drôle d’amphi des Grands Voisins à Paris affichait complet pour l’AG de la Cress mardi 27 juin. Ouvert au public, ce temps statutaire a permis de mesurer l’intérêt de nombreux acteurs de l’ESS, qu’ils soient adhérents ou non. Dans son rapport moral, Eric Forti rappelait la nouvelle donne découlant de l’application de la Loi ESS de 2014 (qui renforce les Cress) et de la fermeture annoncée de l’Atelier. Dans ce contexte, la Cress a montré sa volonté de co-administration avec les pouvoirs publics, en matière de développement de l’ESS.
En écho, lui répondaient les deux représentants des pouvoirs publics : Arnaud Richard, conseiller régional délégué à l’ESS, et Mathieu Aufauvre, commissaire au redressement productif.

Moins formelles, les conversations qui se déroulaient aux tables du speed dating, dans le café La Lingerie attestaient la soif d’échanges des participants, entrepreneurs, institutionnels, militants, particuliers, étudiants. Expertises juridiques, administratives, comptables, économiques bancaires : tous les outils d’accompagnement leur étaient accessibles. En prime, l’ESS’Team, par son animation imaginative, apportait une touche de fantaisie à l’après-midi. Sur la terrasse, les Éditions du Croquant, le réseau YESS et la plateforme Mytroc donnaient à voir d’autres facettes de l’ESS.

L’innovation sociale, marqueur de l’ESS
Le débat sur l’innovation sociale et son ancrage territorial, brillamment porté par Thibault Guyon de l’Institut Godin et Jérôme Schatzman de l’Essec, n’attirait qu’une partie du public présent à ce grand rendez-vous de l’ESS francilienne. Les quatre témoins, Stéphane Berdoulet, Claire Piot, Sophie Germain et Othmane Khaoua.