Appel à manifestation d’intérêt, appel à projets, appel d’offres … Les relations entre les pouvoirs publics et les entreprises de l’ESS suivent les règles de la concurrence dans le secteur privé marchand. Avec la raréfaction des moyens publics, le contrôle des dépenses se resserre. La puissance publique procède au règlement financier une fois le service fait. Elle exige parfois aussi l’évaluation de l’impact social des actions réalisées, sans tenir compte des surcoûts générés. Cet été, l’État comme la région ont lancé chacun un appel à projet avec le même objectif de stimuler le développement de l’activité économique sociale et solidaire.
Ces principes de financements posent aux associations, dénuées de capitaux, des problèmes de trésorerie qui les obligent à prendre des crédits relais, ajoutant de nouvelles charges financières à leur compte d’exploitation. Il devient urgent d’étudier des solutions de financements innovantes et adaptées avec les financeurs solidaires et la BPI. Voilà un des points que nous voudrions mettre sur la table de la prochaine conférence ESS régionale.
Éric Forti, président de la Cress IdF