Alors que l’on attend la circulaire de la délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) pour 2017, on sait juste que l’État prolonge le dispositif des emplois d’avenir au moins pour le 1er semestre de cette année. Dans la loi de finances, figure une enveloppe nationale pour 35 000 postes sur le 1er semestre 2017. Il est à supposer que cela se traduira par quelque 4000 emplois pour l’Île-de-France si l’on se réfère aux précédentes répartitions. La dernière circulaire de la DGEFP avait attribué environ 12 % des 35 000 postes nationaux à notre région.
En 2016, la DGEFP mettait l’accent sur l’accompagnement à la sortie, indiquant qu’un peu moins de 70 % des jeunes bénéficiaient d’un entretien avant la fin de leur contrat.
Mais le problème réside surtout dans la capacité ou non des structures d’accueil à pérenniser ces postes et dans celle des Missions locales à accompagner tous les jeunes… La Direccte vient de publier une note thématique sur les emplois d’avenir en 2015. On y voit confirmée la part des associations dans l’accueil de ces jeunes salariés, tous secteurs confondus. Dans le non marchand, elles représentent 54 % des établissements employeurs, soit 4000, viennent ensuite les communes et intercommunalités, 18 %. Celles-ci sont moins engagées que dans les autres régions françaises.
L’animation, les loisirs, les sports sont les premiers métiers investis : 24 % dans les associations employeuses, 29 % dans les communes. Le nombre de CDI a baissé au fil des années, ne représentant plus que 16 % des contrats dans le non marchand. Enfin, last but not least, des formations qualifiantes ne sont proposées qu’à 22 % des jeunes (14 % dans le secteur marchand).