« Il faut abattre les cloisons pour relancer l’activité en France », a déclaré Emmanuel Macron qui veut renforcer l’entreprenariat numérique. « Trop souvent, nous nous sommes bandé les yeux quand les changements arrivaient. » Quant à Manuel Valls, on a pu l’entendre, dimanche 29 mars, marteler les priorités du Gouvernement : « l’emploi, l’emploi, l’emploi ».
On ne sait à ce jour quel « véhicule législatif » concrétisera ces déclarations au sommet de l’État. Si on prenait au mot les ministres ? Faut-il leur rappeler les dernières données de l’observatoire national de l’ESS qui font valoir la meilleure résistance des entreprises de l’ESS. La création d’entreprises et d’emplois y reste globalement positive sur 2008-2011, période étudiée, contrairement au reste de l’économie, qui affiche une décroissance de ces mêmes chiffres. Alors, ne serait-il pas temps pour le Gouvernement de prendre des mesures concrètes en faveur des structures de l’ESS pour qu’elles puissent investir ?
C’est le sens de ce que demandent certains élus franciliens, notamment députés, à savoir un crédit d’impôt spécifique à l’économie sociale et solidaire. Leurs propositions alternatives pour l’emploi, l’activité et la croissance sont à lire avec attention.