À l’initiative du MES (Mouvement pour l’économie solidaire), se tenait fin mars à L’Île-Saint-Denis la 5e journée nationale des PTCE (Pôles territoriaux de coopération économique). Les participants étaient invités à réfléchir sur la citoyenneté économique dans les processus de coopération.
Plaine Commune, Alicecoop, le Coorace, le RTES, le Labo del’ESS, le CNCRESS et l’institut Godin figuraient dans les co-organisateurs. Plusieurs PTCE d’Île-de-France étaient représentés : Le Phares, Brie’Nov, PoleS Noe, la Coopérative culturelle de l’Essonne.
Un consensus se dégageait sur le rôle majeur des PTCE en faveur du développement économique local. Leur accompagnement et leur outillage, notamment pour évaluer leur impact social local, sont nécessaires. Eric Forti rappelait le combat de la Cress pour l’indispensable soutien public aux PTCE, une belle forme de coopération et de mutualisation qui semble faire l’unanimité chez tous les dirigeants publics. Odile Kirchner, déléguée interministérielle à l’ESS, appelait de ses vœux la création d’une cellule nationale pour piloter l’inter-réseaux PTCE.
Est-ce l’attente prioritaire des acteurs de l’ESS ? Ceux-ci rêvent avant tout d’un investissement de l’État à la mesure de celui qu’il déploie pour les pôles de compétitivité. Par exemple, la Direccte et l’établissement public d’aménagement de Paris-Saclay viennent de créer une cellule de développement économique pour le pôle de compétitivité de ce territoire.