Espaces de coworking, campus connectés, fablabs, friches culturelles… Ils sont près de 200 participants en Ile-de-France à se retrouver régulièrement depuis 2016 pour des « tours des tiers lieux », notamment sous la forme d’apéros et autres cafés virtuels. A l’origine, tout est parti d’un constat : ces espaces de sociabilité conçus pour travailler, apprendre et créer ensemble ont tout à gagner à s’organiser en réseaux pour mutualiser leurs moyens et partager leurs pratiques.

En avril 2021, le collectif passe à la vitesse supérieure et créé « A+ c’est mieux ! », une association collégiale qui réunit déjà une soixantaine de tiers-lieux. La direction est assurée par un conseil renouvelé chaque année. Pour son financement, elle table sur les cotisations et, bientôt, sur une participation des pouvoirs publics.

L’État en soutien des tiers lieux

45 millions d’euros : c’est en effet le montant alloué par l’État pour labelliser, d’ici 2022, 300 « fabriques de territoires », avec une attention particulière donnée aux initiatives liées au numérique. Une enveloppe annuelle de 75.000 à 150.000 euros durant trois ans est ainsi prévue pour soutenir et structurer la filière.

Aurélien Denaes, co-coordinateur du réseau « A+ C’est mieux ! », se réjouit de l’initiative des pouvoirs publics : « Cela fait longtemps que nous travaillons sur ces dynamiques de réseaux. En Ile-de-France, nous avions vraiment besoin d’un financement. »

L’association a pour objectif de construire des programmes avec les partenaires de l’ESS, afin « d’augmenter les ressources financières de ses membres, utiliser les énergies pour mener des projets au service de la société, et faire adhérer jusqu’à 400 nouveaux lieux ».

Aurélien Denaes formule un souhait à l’attention des élus : ouvrir l’appel à projets annuel proposé par la Région aux tiers lieux déjà existants, afin de permettre à ceux qui sont en difficulté de pérenniser leur action.

Pour en savoir plus :
https://www.apluscestmieux.org/