Les 600 participants au congrès de l’Udes, le 7 décembre dernier, étaient invités à réfléchir pour « penser le monde différemment, entreprendre autrement ». L’Union des employeurs de l’économie sociale, représentée au CA de la Cress, rassemble 80 % des employeurs fédérés de l’ESS aujourd’hui.
En ouverture, le président Hugues Vidor se réjouissait que l’Udes soit reconnue, officiellement depuis octobre 2017, comme représentative au niveau multiprofessionnel. Cette qualité ouvre aux employeurs de l’ESS les portes des Crefop (conseil régional de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelle), par exemple. Au Crefop Île-de-France, cela permet à l’Udes de parler au nom de la Cress. En ce sens, un protocole vient d’être signé entre la Cress et l’Udes pour répartir les représentations dans les instances régionales de dialogue social.
Reste maintenant à l’Udes de gagner une reconnaissance interprofessionnelle dans le paysage patronal, au même titre que le Medef, la CPME (petites et moyennes entreprises) et l’U2P (artisanat et petit commerce). Cela donnerait aux employeurs de l’ESS une place à la table des négociations des accords nationaux interprofessionnels. Ils pourraient cogérer les organismes paritaires de protection sociale et participer à la co-construction des politiques publiques en matière d’emploi et de formation professionnelle.