Avec ses 800 « travailleurs », ses cinq implantations franciliennes, plus une au Mans, Coopaname est sûrement l’une des plus grosses CAE de France. Sa stratégie d’essaimage et de développement s’intègre dans une vision politique de la coopérative, qui vise à la transformation économique et sociale de notre monde.
En Île-de-France, Coopaname stricto sensu, outre son berceau historique dans le XXe, est aussi présent dans le sud parisien, à Nanterre, dans le Val-de-Marne et à Aubervilliers. Dans son écosystème, on compte aussi Piments, pour favoriser la citoyenneté économique des jeunes, Coopératifs !, une filiale centrée sur les prestations réalisées chez les particuliers, HopHopHop, qui accueille des travailleurs du monde du sport, Manucoop, qui accompagne la transformation de collectifs de travail en coopérative, en s’appuyant sur de la recherche-action. Et puis, il y a aussi Bigre !, formé avec des partenaires de toute la France pour, grâce à une taille critique, apporter plus de mutualisation et de protection aux membres de sa communauté de coopérateurs. « La logique du grand nombre permet d’expérimenter des mécanismes mutualistes », explique Luc Mboumba, l’un des trois nouveaux co-DG. (Au nom de la démocratie, l’équipe dirigeante est renouvelée régulièrement).
L’expérimentation tous azimuts des « Coopanamiens », y compris dans l’univers du numérique et du logiciel libre, vise un objectif : créer « des choses qui servent à tous », dit encore L. Mboumba, « produire des communs, dans une logique d’autonomie et d’épanouissement de l’individu ».
Pour en savoir plus sur l’univers Coopaname,
rendez-vous jeudi 19 mai, à partir de 17h30 à l’Archipel, 26bis rue de Saint-Pétersbourg.