La Direccte se livrait fin janvier à un exercice d’information louable autour du FSE 2016-2018. Son département FSE, dirigé par Patrick Guyot, présentait le volet du programme opérationnel national (PON) géré par les services déconcentrés de l’État, soit quelque 340 millions d’euros. Une autre partie du PON FSE, fléchée vers Pôle emploi, reste encore dans le giron de l’État central (370 millions). En Île-de-France, pour définir, programmer, animer, une cinquantaine de fonctionnaires sont affectés au département FSE, sous la houlette de Cédric Guillon-Lavocat, Fabienne Vaugué et Vincent Gilbert.

Depuis 2014, le conseil régional gère, lui, plus de 290 millions au titre du FSE. Il a donc fallu élaborer finement des lignes de partage entre les deux pouvoirs publics, l’ESS est une des huit thématiques partagées comme suit :

  • la région est compétente pour attribuer des aides relatives à l’ingénierie de l’accompagnement, de la professionnalisation des acteurs.
  • la Direccte, elle, s’intéresse au développement des projets de coordination et d’animation de l’offre en faveur de l’insertion et de l’ESS. Cf article « Les crédits 2016-2018 ».

Comme tout système complexe, la gestion du Fonds social européen (FSE) génère une masse de concepts et vocables, assortis de leurs sigles. Avant de se plonger dans les dossiers, il faut savoir que onze grands « objectifs thématiques » (OT) sont déclinés en « axes prioritaires » ou stratégiques, puis en « priorités d’investissement » (PI), dont découlent des « objectifs spécifiques » (OS). Voir les orientations FSE 2016-2018.
Bonne lecture…

Voir aussi le site de l’Avise