Avec un nombre d’adhérents qui a triplé depuis 2015 et une équipe salariée enfin constituée, la Cress IDF est en train d’opérer une mutation profonde. Le paradoxe, cependant, est qu’elle bénéficie de subventions publiques anormalement basses rapportées à la richesse de l’Île-de-France. Voilà pourquoi elle doit déployer des trésors d’ingéniosité pour répondre aux fortes attentes des acteurs privés et publics dans les territoires.
En matière de développement économique, elle va signer une convention avec Les Canaux, maison des économies solidaires et innovantes de la ville de Paris. Le programme « Social booster » est l’un des projets communs. Au plan des filières, l’économie circulaire figure dans les axes prioritaires d’action. Un partenariat est engagé avec l’Ademe. L’Observatoire régional de l’ESS, piloté par la Cress, lance une étude à ce sujet, qui paraîtra en décembre.
Quant à la filière culture, si représentée dans l’ESS, elle fait l’objet d’une nouvelle collaboration avec l’organisme associé à la région, Arcadi. Au titre de la sensibilisation des jeunes à l’ESS, la Cress est en convention avec l’Esper, pour déployer le programme « Mon ESS à l’école » sur toute l’Île-de-France. Dans le même objectif, une convention lie aussi la Cress avec Concordia, qui forme des jeunes en service civique à l’ESS.
Sur tous ces sujets, une cartographie de l’accompagnement aux entreprises de l’ESS est à l’étude.
Pour nourrir le conseil d’administration, plusieurs commissions sont désormais actives. Le séminaire de mars, réunissant administrateurs et salariés, marquait ce changement d’échelle de l’association. L’organisation territoriale par bassins d’emploi s’inscrivait dans le programme de la journée. La réflexion sur les adhésions, directes ou via un réseau, était aussi abordée. Autant de sujets que l’on retrouvera lors de l’AG du 26 juin après-midi : à vos agendas !