Le budget que le nouvel exécutif régional a adopté début avril n’est pas encourageant pour l’économie sociale et solidaire.
L’Atelier, comme les quelque 30 organismes associés du conseil régional, subit une baisse considérable de ses subventions. Sa dotation passe de 846 000 à 500 000 euros.

Il s’agit d’un coup très dur pour les acteurs de l’ESS, dont la Cress, qui vont devoir s’organiser pour assurer la continuité des missions que remplissait l’Atelier.
La disparition des emplois-tremplin, voir plus haut, va fragiliser nombre d’employeurs ESS, à commencer par les structures d’insertion et le monde associatif. L’ensemble des associations est ébranlé par la volonté de l’exécutif de conditionner l’octroi des aides à l’examen de leur bilan et, par exemple, à l’accueil d’apprentis. Un audit, dont on sait qu’il va toujours dans le sens de ses commanditaires, appuie la nouvelle volonté du conseil régional en dénonçant « la forte dispersion » des subventions à 461 associations.
La Cress elle-même a dû faire preuve de pédagogie auprès des nouveaux conseillers régionaux pour les convaincre de la doter des moyens correspondant à l’exécution minimale de ses nouvelles missions. Mais son président a été informé que la subvention de fonctionnement serait remise en cause l’année prochaine…