Avant de lancer son deuxième appel à projets, le Gouvernement a réalisé un diagnostic du premier. Confiée au Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique (SGMAP), la mission a été menée à la mi-2014. L’évaluation a été nourrie d’entretiens avec les membres du comité national de pilotage PTCE, d’une dizaine d’études de cas et d’un questionnaire adressé aux 183 PTCE candidats. Onze points clés ressortent du rapport.

Le SGMAP a noté une forte mobilisation des acteurs de l’ESS sur l’appel à projets, avec cependant des disparités régionales importantes. Cinq régions, dont l’Île-de-France, concentrent à la fois la moitié des candidatures et des lauréats. Les auteurs notent un certain effet de labellisation qui a conduit les PTCE non retenus à s’interroger : peuvent-ils se revendiquer de cette appellation ?
On s’en doutait aussi, le modèle économique des pôles reste fragile, preuve en est, la forte dépendance vis-à-vis des ressources publiques. Enfin, le SGMAP a observé « peu de mutualisation de moyens et peu de projets communs inscrits dans la durée ». « Le degré de coopération reste faible », ajoutent les hauts fonctionnaires. Ces observations peuvent être considérées comme autant de marges de progression, tant pour les PTCE lauréats que pour les autres…

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