L’assemblée générale de la Cress-IdF revêtait cette année une solennité particulière, étant précédée par la signature d’une convention d’agrément avec l’État et la région.
Initialement, l’AG du 25 juin devait être l’occasion d’adopter de nouveaux statuts, pour se mettre en conformité avec la loi ESS de juillet 2014. La loi élargissant la définition des entreprises de l’ESS, il s’agit, pour les Cress, de fixer les modalités d’accueil des nouveaux entrants. Quelle cotisation ? Quelle place au conseil d’administration ?

Le travail de réflexion sur les statuts a été mené par les administrateurs, dans une commission ad hoc, pilotée par Nicole Deshayes. La commission statuts s’est appuyée sur les spécificités de l’Île-de-France : une présence d’adhérents nationaux, due à la localisation parisienne de leur siège, un modèle économique plus léger, du fait de l’existence du centre de ressources l’Atelier. Par conséquent, le montant des cotisations représente un enjeu moindre. Dans ses statuts, la Cress IdF a cherché à favoriser l’adhésion des réseaux et des regroupements régionaux d’entreprises ESS, plus que celle des entreprises en direct.

 

Mais, dans un souci d’harmonisation, la Cress Île-de-France a décidé d’attendre ses « collègues » et l’instance de coordination nationale (CNCRES) pour figer dans le marbre sa nouvelle organisation institutionnelle. En effet, au niveau national, les discussions ne sont pas closes sur le modèle des statuts que doivent adopter les CRESS. Pour l’Île-de-France, une AG extraordinaire se réunira donc à la fin 2015 pour adopter de nouveaux statuts.