Si l’on parle souvent dans nos colonnes des réseaux d’acteurs mobilisés sur les champs de l’insertion par l’activité ou de l’action sociale, on évoque moins le champ artistique et culturel. L’Ufisc, union fédérale d’intervention des structures culturelles, réunit 15 organisations professionnelles du spectacle et des arts visuels. Elle représente quelque 2000 entreprises artistiques et culturelles de création, diffusion et accompagnement des pratiques. Près d’une dizaine des regroupements adhérents à l’Ufisc ont leur siège à Paris et l’un est à vocation régionale, le réseau des musiques amplifiées, bien nommé Rif.
Avec son manifeste « Pour une autre économie de l’art et de la culture…», l’Ufisc défend la place des arts et de la culture dans la société. Fédération d’employeurs, elle contribue à la structuration des cadres réglementaires et professionnels du champ sectoriel et socio-économique. Pour accompagner les associations de son réseau, l’Ufisc collabore avec Opale, en co-animant le centre de ressources national CRDLA culture.
Tous deux se retrouvent avec le CNCRESS et le Mes (Mouvement pour l’économie solidaire) pour « renforcer les acteurs artistiques et culturels de l’économie sociale et solidaire », dans le cadre d’une convention. Il s’agit de favoriser le partage d’expériences et la mise en place d’actions communes entre le secteur artistique et culturel et les réseaux généralistes de l’ESS comme les Cress.
Les problèmes auxquels l’Ufisc et ses adhérents sont confrontés les poussent à se battre et innover, comme le font nombre d’entreprises de l’ESS : sur le rapport au travail, les relations bénévoles / salariés, la mise en concurrence avec des entreprises marchandes, la juste rémunération d’activités pour le bien commun…