Arnaud Richard, au nom du conseil régional, observait en préambule que « en Île-de-France, la Cress n’a pas la place qu’elle devrait avoir. Et ce n’est pas normal ». « On a donné beaucoup de moyens à la Cress » (NDLR : 200 000 euros pour 2017, toujours pas conventionnés)…
Le conseiller régional mentionnait l’étude commandée à Accenture pour définir la politique ESS de la collectivité. Tout en précisant que les conclusions du cabinet n’étaient pas accessibles, il en tirait la substance :

  • La Cress n’a pas suffisamment de moyens pour remplir ses missions en faveur du développement de l’ESS, d’autant plus avec la fermeture de l’Atelier.
  • Les structures « en recherche d’appui » devront se tourner vers les bassins d’emploi.
  • Un programme d’accélération en faveur des « pépites de l’ESS » va être mené, prévoyant leur accompagnement avec des pools de financeurs. Objectif : 20 structures soutenues/an.
  • Il faut renforcer l’apport d’affaires via les marchés publics régionaux comportant des clauses sociales.
  • Il est nécessaire de renforcer les structures d’insertion par l’activité économique. On doit « les faire converger et es faire bénéficier des dispositifs de droit commun ». Arnaud Richard reconnaissait que le fonds de transition, institué pour compenser la suppression des emplois tremplin, « n’a pas suscité d’engouement, car il était mal construit ».

Pour conclure ses propos, l’élu chargé de l’ESS au conseil régional expliquait que la gamme « Up » des aides aux entreprises allait être complétée par ESS’up, permettant un portage moins lourd par les services de la région.