L’économie collaborative, et sa portée d’intérêt général, était au centre d’une matinée organisée par le conseil départemental des Hauts-de-Seine fin janvier. En ouvrant la séance, le président Patrick Devedjian déplorait la suspension de l’appel à projets ESS (élargi au collaboratif). Depuis 2011, 3,5 millions ont été distribués.
Mais la collectivité suit ainsi la loi Notre et la nouvelle répartition des compétences, qui retire aux départements le droit de dispenser des aides directes aux entreprises. Mais cela n’empêche pas les élus alto-séquanais de rester mobilisés pour les formes alternatives d’économie, « levier d’innovation et d’emploi ». Comme l’expliquait Marie-Pierre Limoge, vice-présidente à l’économie collaborative, la rencontre de janvier devait permettre aux nombreux élus présents de faciliter et mieux repérer les initiatives d’échange et de partage numériques sur leur territoire. Les intervenants témoignaient des synergies indispensables avec la puissance publique pour faire vivre tiers lieux, plateformes coopératives et autres expérimentations.
En matière d’expérimentation, le laboratoire d’initiative publique des Hauts-de-Seine, Les Entretiens Albert-Kahn, relatait un travail de recherche-action pour le renouveau des pratiques d’accompagnement social.