KPMG présentait fin février son baromètre de la mesure d’impact social.
Au-delà des fonds d’investissement et des fondations, celle-ci est aujourd’hui une préoccupation largement partagée. Les pouvoirs publics l’intègrent dans leurs politiques et plus de 40 % des entreprises de l’ESS déclarent s’être engagées dans la démarche.
Plus de 100 participants écoutaient attentivement Eve Durquety, de la direction ESS de KPMG, et Adrien Baudet, chercheur et cheville ouvrière du baromètre. Ayant pris le parti de ne pas définir la mesure d’impact social en théorie, le cabinet conseil brosse cependant un cadre théorique autour du changement social qu’apporte l’action évaluée. Il ne s’agit donc pas d’une simple mesure coût / bénéfice.
La complémentarité entre la mesure d’impact et les autres types de « reporting » doit être recherchée. A l’issue de son rapport, KPMG propose trois pistes de réflexion :
- Reconnaître la diversité des méthodes : le bon outil est celui qui correspond aux objectifs de la structure.
- Accompagner les acteurs de l’ESS : jugeant la démarche coûteuse, à 54 % des répondants, et complexe, à 37 %, les entrepreneurs ont besoin d’être soutenus, en matière d’apport RH et de compétences techniques, notamment.
- Changer de regard sur l’évaluation : l’étude montre bien comment cette démarche d’évaluation apporte un bénéfice à l’entreprise elle-même, à son mode d’organisation, de communication, à son propre regard sur elle.