En cours de constitution, le conseil de développement métropolitain doit réunir des délégués de tous secteurs et de tous statuts. Comment l’ESS va-t-elle y être représentée ? C’est une question que la Cress pose au président de la Métropole du Grand Paris (MGP), Patrick Ollier. La mission de préfiguration s’appuyait sur un « conseil des partenaires socio-économiques », très institutionnel. Il était composé de 60 membres désignés par le président du Ceser, le préfet de région et le président du syndicat mixte Paris métropole.
Jean-Louis Girodot, administrateur de la Cress, y siégeait au titre de sa qualité de président du Ceser. La seule personnalité nommément désignée pour défendre les intérêts de l’ESS était Françoise Bernon, déléguée générale du Labo de l’ESS.
Pour l’instant, aucun des acteurs franciliens représentant l’ESS n’a été contacté. Quant à la feuille de route de la nouvelle instance, on ne sait pas encore si elle reprendra les cinq thèmes du conseil des partenaires : le logement, le développement économique, l’aménagement, la culture et la transition énergétique.
En Île-de-France, d’autres conseils de développement ont montré leur ouverture à la vie citoyenne, en prise directe avec les territoires, comme celui de Plaine commune. Dans le même esprit, la ville de Paris a aussi créé « un conseil des générations futures ».
La coordination régionale de ces conseils a adressé à la MGP une contribution, demandant une audience à Philippe Laurent, le maire de Sceaux qui va présider le conseil de développement de la MGP.
La délibération de création de cette structure consultative devrait être prise au conseil métropolitain du 24 juin.