Chacun des acteurs d’un PTCE dispose de moyens réduits, tant humains que financiers. « À plusieurs, on est plus riches que tout seuls », commente François Bernard, qui coordonne le PTCE Lacs de l’Essonne en émergence. Se réunir autour d’un groupe d’activités permet de dégager des moyens pour la communication, la formation, le marketing, les espaces de travail, la comptabilité, le secrétariat… « Nous avons développé une politique d’achat collective pour les matières premières », explique Célia Orgogozo, des Resto-Passerelle.
Mais, comme le fait remarquer Jean-Bernard Koechlin, « il est plus facile de mutualiser que de coopérer ». Dans ce dernier cas, il s’agit de créer de nouveaux modes de production en commun et pas seulement de mettre en commun des ressources. Le processus de coopération s’inscrit forcément dans un temps long.