Clôturant la convention nationale de l’Udes, Myriam El Khomri a, elle aussi, suscité la satisfaction de l’auditoire. La ministre du travail, c’est bien normal, a commencé par rappeler le rôle de l’ESS en matière d’emploi. Elle a en particulier signalé que 80 % des emplois d’avenir avaient été créés dans le secteur non marchand et plus d’un tiers dans les associations.

Partageant les valeurs portées par les employeurs de l’ESS, « la gouvernance démocratique, l’utilité sociale, la participation des salariés aux décisions de gestion de l’entreprise, etc. », Myriam El Khomri souhaite accorder toute sa place à l’Udes qui les représente. « L’Udes doit avoir toute sa place dans le dialogue social », affirme-t-elle. La représentante du Gouvernement fait alors trois annonces importantes, relatives aux principales instances consultatives dans le champ du travail : « des textes seront pris pour donner à l’Udes un siège au haut conseil du dialogue social et au conseil supérieur de la prud’homie avant la fin de cette année et dans la foulée à la commission nationale de la négociation collective ».