Suite à la publication de son numéro consacré aux villes collaboratives et aux communs urbains, l’association Villes en développement proposait le 7 février un débat sur ce sujet. Partenaire de ce travail, l’Association française de développement (AFD) accueillait l’événement. On apprenait au passage que l’AFD organiserait en décembre 2017 une grande conférence sur les communs.

En introduction, la chercheuse Aurélie Landon, rédactrice en chef de la revue Villes développement, questionnait sur le lien entre les communs et les villes collaboratives. Le partage numérique de connaissances induit de nouvelles pratiques à l’œuvre dans les tiers lieux, par exemple. Les hackathons représentent de nouveaux processus de projet. Julien Allaire, de Transitec, se livrait à une critique des formes dévoyées d’économie collaborative comme Uber, ou même Vélib. Leur nouveauté, c’est juste que la propriété individuelle n’est plus au cœur de l’organisation de l’entreprise. Ce spécialiste des nouvelles mobilités mettait plutôt en valeur des systèmes d’autopartage ou d’ateliers comme l’Heureux cyclable basés sur la symétrie des utilisateurs.
Fabien Gicquelay, de l’AFD, rapportait des expérimentations en Afrique où le partage des données numériques est au service du développement urbain, applications transposables dans les quartiers populaires de France.