Lors de la convention de l’Udes, le 1er octobre, les employeurs de l’ESS se sont réjouis des deux discours ministériels, prononcés en ouverture et en clôture des travaux. Marquant la reconnaissance de l’ESS par l’État, Martine Pinville a annoncé « la mise en place d’une administration de l’ESS à Bercy dans les toutes prochaines semaines ». La secrétaire d’État s’est dite consciente que « pour se développer, les entreprises ont besoin d’un environnement financier spécifique, capable d’appréhender le risque inhérent à l’entreprise ESS ». Pour ce faire, elle va s’assurer qu’elles bénéficient « d’un environnement financier favorable ».Après la mise en place de financements publics via BPI France et via la Caisse des dépôts, il est nécessaire à présent de développer le financement de l’impact social, via les investisseurs institutionnels et privés ordinaires », a-t-elle précisé.

À l’appui des outils administratifs et financiers établis progressivement depuis la sortie de la loi ESS en 2014, la secrétaire d’État a incité « le politique à mettre en place un cadre favorable aux stratégies locales de développement local de l’ESS ».

 

Pour terminer son intervention, Martine Pinville imagine pour la France « un rôle de leader (…) incitant les partenaires européens à reconnaître réciproquement leurs entreprises de l’ESS et initier la naissance d’un marché intérieur de l’ESS européen ou avec nos partenaires méditerranéens » … Un vrai défi à relever !