Présenté le 1er octobre à Bercy, le projet de loi de finances (PLF) 2015 est sans surprise. Il entérine les milliards d’économie que l’État va continuer d’imposer aux citoyens, via notamment son propre budget et celui des collectivités locales. Amputées de 3,7 milliards de dotations, celles-ci ne vont pas manquer de répercuter ces 6,5 % de diminution sur les subventions aux associations.
LE PLF fait peser une menace grave sur le modèle économique des associations, sur la pérennisation des structures et des emplois qu’elles portent. Nombre d’acteurs associatifs s’en émeuvent en ce début octobre.
Le Mouvement associatif (ex CPCA) lance à ce sujet une campagne nationale « J’aime ton asso » visant à impliquer les élus locaux. En la signant, ils manifestent leur intérêt et leur reconnaissance d’une ou plusieurs associations de leur territoire.
Dans le champ du logement, un collectif réunissant entre autre FNARS, Emmaüs, Fondation Abbé-Pierre, Secours catholique s’alarme que dans le PLF, il n’y ait « aucune mesure susceptible d’infléchir la situation catastrophique des 3,5 millions de mal-logés ».
Les débats parlementaires sur ce projet de loi, à la mi-octobre, s’annoncent vifs.