Mois de l'ESS focus sur les initiatives du val d'oiseJean-Philippe Brun, président de la commission Formation à la CRESS Ile-de-France, est en charge du « Mois de l’ESS » sur le département du Val d’Oise. Très actif sur cette 12ème édition, il a su mettre à profit ses treize années de militantisme. Témoignage.

« Durant le Mois de l’ESS, le Val d’Oise a accueilli 25 événements cette année, avec des temps forts dans quelques tiers-lieux comme la Creative Factory, à Garges-les-Gonesses, ou la Workerie à Pontoise. Autant de couveuses d’initiatives et de pépinières de projets. Le département, qui a été labellisé « French Impact » par le Haut-Commissaire à l’ESS, est reconnu parce qu’il organise les relations entre les acteurs du territoire.

« La Semaine des solidarités d’Ermont fait partie de cette dynamique. J’y remettais le 3 décembre les Trophées de l’ESS de la communauté d’agglomération de Roissy Pays de France. Tous les ans, quatre prix d’une valeur de 3.000 euros chacun récompensent sur notre territoire des structures sélectionnées pour leur action en faveur des mobilités inclusives, de l’alimentation, de l’économie circulaire ou de l’environnement.

« J’ai aussi assisté aux Rencontres de la Plaine, qui ont accueilli le Groupement des Organismes Employeurs de l’Économie Sociale (GOESS). Les intervenants y ont rappelé que l’ESS n’était pas une béquille du capitalisme ou un sparadrap d’État, mais un outil de transformation de la société.

« Mais, pour moi, le moment le plus fort a sans doute été ma rencontre avec plus de 120 cadres, réunis dans le plus grand Pôle Emploi de Paris, dans le 17ème arrondissement. J’avais été commissionné pour présenter l’ESS et ses capacités d’emploi. La session réunissait des personnes d’âge mûr, avec charge de famille, momentanément sortis du marché du travail. J’ai l’impression de leur avoir donné des pistes et de l’espoir pour rebondir.

« Enfin, le Mois de l’ESS représente aussi beaucoup d’occasions de rencontrer des personnes que l’on connaît à distance, comme lors des ateliers du Forum national de l’ESS, à Niort. C’est sympathique. Mais j’aimerais que les relations tissées pendant ce mois débouchent aussi sur des actions plus concrètes tout au long de l’année, pour impacter le grand public et les politiques publiques. Le but, c’est que l’ESS vienne du terrain. Pas qu’elle nous soit dictée par le haut. »