À l’échelle nationale comme régionale, associer les corps intermédiaires à la gestion et à la transformation sociale participe du processus démocratique. Emmanuel Macron assume vouloir les « remettre à la bonne place » dans ses réformes. Ainsi, par exemple, le Haut Commissaire à l’ESS souhaite restructurer nos instances de représentation nationale. Or, dans cette période d’intense activité législative aux nombreux impacts fiscaux et sociaux, nous aurions bien besoin de celles-ci pour porter notre parole.

Le marché d’un côté et la loi de l’autre apparaissent insuffisants pour réguler l’économie et la société. Le lien social et la fraternité, portés par la société civile qui s’organise, apparaissent plus que jamais indispensables pour contrebalancer les effets d’une concurrence économique sauvage mondialisée.

Éric Forti, président de la Cress IdF