Dans le contexte austéritaire que nous subissons, la réforme des rythmes scolaires constitue un levier pour les emplois d’avenir. Au 20 avril, l’Île-de-France comptait 11490 EAV, dont 9230 dans le secteur non marchand. Les métiers de l’animation représentent un des principaux débouchés. L’État a réservé un quota de 9000 postes consacrés à la refondation de l’école, au niveau national. Ce minimum est toujours bon à prendre !
Les communes et les intercommunalités vont pouvoir recruter des animateurs périscolaires, qui seront un élément de réussite de l’application de la réforme.

Le dispositif des EAV, avec son volet formation, prévoyant notamment le passage du niveau 5 au niveau 4, est tout à fait adapté aux besoins des collectivités dans ce domaine. Celles-ci pourront faire appel à des groupements d’employeurs qui permettront de mutualiser et partager les emplois. Ils apporteront aussi une sécurisation tant aux salariés qu’aux utilisateurs. Rappelons enfin que les associations ont un accès plus facile au financement de la formation professionnelle que les communes. Celles-ci en effet s’adressent au Centre national de la fonction publique territoriale, dont l’enveloppe budgétaire formation est très contrainte.