Patiemment, Port parallèle creuse son sillon, celui de la consolidation et de l’enrichissement du modèle CAE. Le parcours proposé à ses quelque 200 entrepreneurs-salariés est jalonné de plusieurs phases. « Très renseigné et très borné », commente David Arnaiz directeur général, ce chemin vers l’autonomie est en passe de décrocher une certification Iso. Autour de son président Olivier Jouan, l’équipe a contribué à faire reconnaître par la loi l’exercice entrepreneurial innovant que portent les CAE.
N’en restant pas là, Port parallèle est en mode remue-méninges à tous les étages, qu’il s’agisse de la vie créative de la coopérative ou de l’ouverture à de nouveaux publics. Offrant de belles opportunités de se lancer dans une 2e ou 3e aventure professionnelle, Port Parallèle cherche aussi à séduire des travailleurs de 1ère génération. Dans cette optique, un travail est engagé avec la consœur « Solidarité étudiante ».

S’attaquant aux stéréotypes sur l’ESS observés chez les étudiants, les élus et le grand public, Port parallèle s’emploie à démontrer, par son activité, qu’il ne s’agit pas que de bénévolat ou d’action sociale. Au nom de l’intelligence collective, Port parallèle développe d’innombrables lieux et temps de rencontre, destinés à ses « entreprenants ». Entreprise partagée, la CAE a mis en place une gouvernance innovante y compris au plan démocratique.
Fin 2012, un deuxième établissement a vu le jour à Cergy-Pontoise, Confluences, qui couvre le Val-d’Oise et les Yvelines. Nous nous en étions fait l’écho ici.