C’est la dernière ligne droite avant l’assemblée générale de juin pour définir le nouveau fonctionnement de la Cress. Pour ses administrateurs, la chambre régionale de l’ESS ne doit pas se lancer dans une course à l’adhésion, dans le seul souci de faire du chiffre. La Cress ne s’inscrit pas dans une logique d’entreprise, qui conduirait à se doter d’un effectif salarié imposant et de locaux générant des frais de fonctionnement importants.
La loi ESS de 2014 et les nouveaux statuts de la Cress qui en découlent traduisent la volonté de renforcer le rôle politique de la Cress. Il s’agit de coordonner l’action et le développement des entreprises de l’ESS : la plupart étant déjà affiliées à une fédération régionale. Voilà pourquoi les entreprises ESS désirant adhérer sont encouragées à rejoindre ces regroupements, chargés de défendre leurs intérêts.
La mission généraliste de la Cress est ainsi réaffirmée. Les adhérents, qu’ils appartiennent à un réseau professionnel ou non, trouveront leur place dans un des huit collèges : 1 – coopératives, 2 – mutuelles santé, 3 – mutuelles assurance, 4 – associations, 5 – structures d’insertion par l’activité et entreprises solidaires, 6 – fondations, 7 – entreprises commerciales, agréées d’utilité sociale (Esus), 8 – syndicats d’employeurs.