À quelque trois mois de la fin de l’année, les réseaux franciliens de l’ESS ne connaissent toujours pas encore précisément le cadre dans lequel le nouvel exécutif régional souhaite mener sa politique en faveur de l’ESS. Pourtant, le cabinet Accenture, missionné pour élaborer des pistes d’action, a rendu son étude il y a longtemps déjà.
La dernière parole officielle, portée par Arnaud Richard à l’AG de la Cress fin juin, était celle d’une aide spécifique à l’intérieur de la gamme «’Up », un « ESS’Up ».
Depuis, les services régionaux incitent plutôt les entreprises de l’ESS à postuler aux dispositifs de droit commun : PM’up, Innov’Up et Back’Up, tout en se disant conscients des lourdeurs des dossiers de candidature.

Le directeur général adjoint, Bertrand Martinot, qui chapeaute le pôle développement économique, emploi et formation, rencontre les acteurs de l’ESS en cette rentrée de septembre. Après les dirigeants de la Cress, il a reçu le Grafie, tandis que ses collaborateurs s’entretiennent avec des représentants des coopératives d’activité et d’emploi. Espérons qu’il en ressorte des partenariats avec la puissance régionale en espèces sonnantes et trébuchantes, indispensable soutien public aux missions d’intérêt général que les entreprises de l’ESS conduisent.
Attendons début octobre : Valérie Pécresse devrait faire plusieurs annonces sur l’ESS…