Après l’étape législative de l’été dernier, voici venue l’étape des arbitrages budgétaires. L’Assemblée étudie en ce moment le projet de loi de finances 2015. Les députés ont voté le 3 novembre les montants du programme 304 « inclusion sociale, protection des personnes et économie sociale et solidaire », sans adopter l’amendement présenté par Christophe Cavard, élaboré en concertation avec le réseau des CRESS.
En premier lieu, celui-ci a regretté le classement de l’ESS dans la mission « solidarité, insertion, égalité des chances » plutôt que dans la mission économie. Le député du Gard argumentait pour une augmentation des crédits : « les missions données aux CRESS par la loi sont importantes et la somme totale allouée pour chacune par ce budget est trop faible pour les remplir de manière satisfaisante, le projet de loi de Finances présent portant le financement des CRESS par l’État à 55 000 euros par CRESS, alors que les besoins se situent entre 120 000 et 150 000 euros pour 2015. »
En effet, la loi a doté les CRESS de missions politiques, socio-économiques et de promotion importantes. Pour les remplir, elles vont devoir recruter et se doter de nouveaux outils : gestion et publication des listes d’entreprises de l’ESS, etc.