Encensé par Jean-Marc Borello et son co-auteur, l’Igas Jean-Baptiste Barfety, le secteur de l’insertion par l’activité économique (IAE) va bénéficier d’un « pacte d’ambition ». Mais, l’augmentation annuelle de 25 000 postes subventionnés jusqu’en 2022 est conditionnée à « une amélioration de la performance et de la couverture du territoire ». Et une évolution importante de l’IAE est prévue.

La recherche de la taille critique est souhaitée pour les quatre types de structures IAE que sont les entreprises d’insertion (EI), les associations intermédiaires (AI), les ateliers et chantiers d’insertion (ACI), les entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTI). Pour étayer son propos, l’étude s’appuie sur plusieurs structures innovantes, dont Ares, 1er groupe d’insertion en Île-de-France, signataire d’une des 1ères joint-ventures sociales. Une mutualisation des SIAE est préconisée, de façon à obtenir une meilleure couverture territoriale. Celles-ci sont incitées aussi à créer des entreprises classiques pour employer les salariés sortants de l’accompagnement.

Jean-Marc Borello s’est également penché sur les statuts : faire se convertir certains ACI en EI, réfléchir au modèle économique des AI. Laissons-lui la parole : « c’est par la fierté et l’exigence que les meilleurs résultats de sortie sont atteints ».