Un nouveau PTCE (pôle territorial de coopération économique) s’impose dans le paysage francilien. « Vivre Les Mureaux », après une période d’incubation à l’association La Gerbe, a pris son envol en mai dernier. Ses instigateurs font le pari de s’appuyer sur la richesse du territoire pour développer une offre touristique d’un nouveau genre.
En particulier, ils veulent faire des 100 nationalités du bassin de vie un atout gastronomique. Les familles volontaires pour faire découvrir leur cuisine sont labellisées par le PTCE puis entrent sur la plateforme numérique « Eatwith » en proposant des repas à déguster chez elles. D’autres offres se construisent, toujours à partir des ressources locales et de la mobilisation d’associations, comme des baptêmes de l’air.
Soutenu par la ville, par la communauté d’agglomération, par l’agence départementale Activit’y, par la Direccte et la préfecture, « Vivre Les Mureaux » a su attirer 2 grandes entreprises privées, Sodexo et Renault. Complété par un appui de la chaire Social business d’HEC, le PTCE espère développer l’emploi, la solidarité internationale, le tout dans une vision écologique du développement.
Souhaitons bonne chance à ce nouvel acteur, à l’heure où le vent n’est plus favorable aux PTCE. En Île-de-France, leurs grands frères, Le PhareS, Resto Passerelle, La Goutte d’or et du design, PoleS Noe, Fontaine Ô livres, Brie’nov… dépensent une énergie folle. Ils doivent convaincre leurs partenaires de financer des moyens humains pour animer ces fameux « écosystèmes territoriaux ».
Le concept est pourtant vanté, tant par l’État que la région, à travers notamment leurs appels à projets (cf Le French Impact – l’appel aux territoires et Conseil régional – Les futurs champions de l’ESS).